Servair – Roissy : ce n’est pas aux travailleurs de payer24/06/20202020Journal/medias/journalarticle/images/2020/06/P13_Servair_C_LO_1.jpg.420x236_q85_box-0%2C171%2C866%2C659_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Servair – Roissy : ce n’est pas aux travailleurs de payer

Depuis plusieurs semaines, les salariés de Servair et ceux des filiales manifestent leur colère et leur inquiétude face à leurs directions. Celles-ci préparent un plan d’économies draconien menaçant emplois et salaires.

Illustration - ce n’est pas aux travailleurs de payer

Mardi 23 juin, un nouveau rassemblement a réuni 300 salariés sur le parking de Servair 2 à Roissy, davantage que la semaine passée, avec le camarade soleil et quelques délégués d’autres entreprises menacées elles aussi.

Servair prépare principalement les plateaux repas des avions. C’est une filiale d’Air France et de Gategroup, un des leaders du secteur, qui appartient lui-même au fonds d’investissement américain TPG. Il ne s’agit donc pas de petites sociétés sans moyens. Si la réduction du trafic aérien a entraîné la mise au chômage partiel des salariés, la direction profite de la situation pour restructurer et occupe ceux des syndicats qui le veulent bien à discuter des fluctuations de l’activité et des sacrifices qui en découlent d’après elle.

S’il y a moins de travail, les travailleurs n’ont pas à payer les pots cassés. L’idée d’imposer que l’on répartisse le travail entre tous sans perte de salaire doit faire son chemin. Le PDG de Servair a eu beau affirmer dans une lettre et deux vidéos que les rassemblements sur le parking ne pouvaient mener qu’à l’impasse, ils apparaissent au contraire comme la voie à suivre.

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