Nos lecteurs écrivent : les sales coups de la loi El Khomri18/03/20202020Journal/medias/journalnumero/images/2020/03/2694.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Nos lecteurs écrivent : les sales coups de la loi El Khomri

Personne n’avait d’illusions sur le contenu de la bien mal nommée « loi Travail » du gouvernement encore plus mal nommé « de gauche » de Hollande et El Khomri. Mais parmi toutes les attaques contre les travailleurs qu’elle contient, je n’avais pas réalisé encore celle-ci.

Une amie femme de ménage chez les particuliers, rémunérée en chèques emplois service, a constaté que sa paye restait sous le smic horaire après l’augmentation du 1er janvier. Elle a donc envoyé une réclamation à son employeur, qui lui a répondu que l’ancienneté était supprimée par la loi Travail, depuis avril 2016. Vérification faite, j’ai constaté qu’effectivement, cette loi supprimait la majoration pour ancienneté en vigueur précédemment.

Les salariés chez des particuliers comme cette amie ont le plus souvent plusieurs employeurs et travaillent à temps partiel avec, à la clé, des payes déjà particulièrement basses. Voilà que la loi El Khomri en rajoute en les privant de l’augmentation – bien modeste d’ailleurs ! – liée à l’ancienneté.

Les politiciens à l’origine de ce « cadeau », bénéficieront quant à eux jusqu’à la mort de revenus dix à quinze fois supérieurs au salaire de ces travailleurs. Ou ils pourront, comme Macron, s’engager tranquillement à renoncer à leur retraite de ministre ou de chef d’État car ils ont les moyens de vivre confortablement même sans cela.

Assez de ce mépris ! La classe ouvrière a le droit de bénéficier de la juste part des richesses qu’elle produit, quitte à la prendre par la force.

Partager