Réforme des retraites : c’est toujours non !04/03/20202020Journal/medias/journalarticle/images/2020/03/P3_Manifestation_Paris_3_mars_C_LO.jpg.420x236_q85_box-0%2C83%2C770%2C517_crop_detail.jpg

Leur société

Réforme des retraites : c’est toujours non !

Après le coup de théâtre annoncé du 29 février, des appels à manifester ont été lancés et relayés, et le soir même des rassemblements se tenaient, à Paris devant l’Assemblée nationale, puis le 2 mars à Lille, à Bordeaux, à Toulouse, à Marseille, au Havre, où le Premier ministre se présente à l’élection municipale.

Illustration - c’est toujours non !

D’autres manifestations ont eu lieu, des milliers défilant à Montpellier ou à Paris, de la République à la Madeleine, le 3 mars. Les avocats en colère ont eux aussi joint leur voix à toutes celles qui continuent de refuser la réforme, amendée comme l’affirme Édouard Philippe, sans même qu’il ait l’air de croire convaincre qui que ce soit. Parmi les manifestants, la fièvre n’est pas retombée, elle a même atteint 49°3, comme le proclamaient de nombreuses pancartes.

Quant à la conférence de financement, os à ronger jeté aux directions syndicales qui veulent bien s’en saisir pour jouer le jeu du dialogue avec les règles édictées par le gouvernement, elle est encore plus l’ombre d’elle-même depuis qu’Yves Veyrier de FO puis Philippe Martinez de la CGT ont claqué la porte. Le gouvernement risque de peiner davantage encore à faire mine de monnayer un financement contre des clauses sur la pénibilité ou le retrait de la menace de l’âge dit d’équilibre à 64 ou 65 ans.

En effet, ce que les opposants à la réforme continuent d’exiger n’est pas le retrait de l’âge d’équilibre ou de telle ou telle mesure encore imprécise que le nouveau haut-commissaire serait bien en mal de définir. C’est le retrait de l’ensemble de cet attirail, uniquement destiné à économiser des milliards d’euros par an aux dépens des travailleurs et retraités.

La journée de mobilisation appelée le 31 mars, et peut-être même d’autres avant celle-ci, seront de nouvelles occasions de faire entendre que « la réforme Macron, c’est toujours non ! »

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