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Anticancéreux : des médicaments toxiques… pour le système de santé
Les laboratoires Brystol-Myers-Squibb (BMS) et Merck ont lancé des médicaments anticancéreux, Opdivo et Keutruda, dont un an de traitement s’élève à 150 000 dollars.
Le record a été battu par le laboratoire Novartis avec le Kymriah, pour lequel il a obtenu un prix de 475 000 dollars par traitement. Les laboratoires avancent que ces médicaments ouvrent de nouvelles possibilités pour mieux traiter les malades, en permettant de développer leurs propres défenses immunitaires. Mais le créneau paraît tellement lucratif que d’autres molécules – près de 600 – sont en cours de développement et de commercialisation.
Conscient que ces prix pharamineux peuvent choquer, Novartis a proposé de ne pas facturer le traitement en cas d’échec. En attendant, dans tous les pays, y compris les plus riches comme la France, les prix de ces médicaments anticancéreux deviennent tellement élevés que c’est l’accès aux soins pour tous qui est remis en cause. Le professeur Chabannon, de Marseille, l’a expliqué : « On nous demande de faire des économies, mais tout ce que l’on peut faire est dérisoire face à de tels montants… À ce niveau-là, la toxicité pour les systèmes de santé devient aiguë. »
Et ce sera vrai tant que les laboratoires ne seront pas expropriés et les médicaments produits pour le bien des patients, et pas pour le sacro-saint profit capitaliste.