Cédric Chouviat : bavure mortelle15/01/20202020Journal/medias/journalarticle/images/2020/01/P4_Cedric_Manifestation_9_janvier_Lyon_C_LO.jpg.420x236_q85_box-0%2C199%2C360%2C401_crop_detail.jpg

Leur société

Cédric Chouviat : bavure mortelle

Le 3 janvier, Cédric Chouviat, un livreur à scooter de 42 ans, père de cinq enfants, est mort, victime des méthodes employées par les policiers qui l’avaient interpellé parce qu’il téléphonait en conduisant.

Illustration - bavure mortelle

D’après l’autopsie, il serait mort d’une asphyxie avec fracture du larynx. C’est probablement la technique dite du plaquage ventral – les policiers maintiennent la personne à terre en s’asseyant sur son dos – qui serait à l’origine de son décès. Jugée trop dangereuse, cette méthode est interdite dans plusieurs pays d’Europe et dans une partie des États-Unis.

Comme à chaque fois dans ce type d’affaires, le premier réflexe de la préfecture de police a été de mentir sur les causes de ce drame en accusant… la victime d’agressivité et d’irrespect, comme si cela justifiait sa mort ! Ensuite, quand des vidéos, prises par Cédric lui-même et par des témoins, ont commencé à circuler, les autorités ont évoqué son prétendu état antérieur cardiovasculaire, ce que ses proches ont réfuté.

Le ministre de l’Intérieur Castaner s’est senti obligé de recevoir rapidement la famille de Cédric, qui a décidé de porter plainte contre les policiers. Au vu de l’attitude des autorités, le combat pour faire la lumière sur les circonstances du décès de Cédric ne fait que commencer.

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