Cargill – Haubourdin : non aux suppressions d’emplois !15/01/20202020Journal/medias/journalarticle/images/2020/01/P11_Cargill_2020113_3_C_LO.jpg.420x236_q85_box-0%2C75%2C800%2C525_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Cargill – Haubourdin : non aux suppressions d’emplois !

L’usine Cargill de Haubourdin, dans le Nord, emploie plus de 300 travailleurs et produit de l’amidon industriel à partir de maïs. Fin 2019, la direction a annoncé 183 suppressions d’emplois.

Illustration - non aux suppressions d’emplois !

Elle prétexte des difficultés économiques, alors que le groupe multinational Cargill fait autour de 3 milliards d’euros de bénéfices par an. Il aurait donc largement de quoi maintenir les emplois. Les ouvriers de l’usine, dont beaucoup adhèrent à la CGT, exigent l’annulation de ce projet de licenciements.

Depuis le mois de novembre, de nombreuses actions ont eu lieu : piquet devant l’usine, tracts sur les marchés ou manifestation dans la ville. Depuis lundi 13 janvier, les travailleurs ont commencé une grève et décident chaque jour de sa poursuite. Des tonnelles ont été installées, et toute la journée les grévistes sont réunis, discutent de la suite du mouvement et invitent ceux qui les soutiennent à venir les saluer. Des travailleurs sont venus les soutenir du site Cargill de la Défense, du CHR de Lille, ainsi que des grévistes de la SNCF.

La direction de son côté tente de diviser les ouvriers. Elle refuse de donner les noms des futurs licenciés et tente de semer la zizanie entre les travailleurs, sans succès. Certains pensent que Cargill veut fermer l’usine en deux fois, pour ne pas avoir tout le monde sur le dos en même temps.

Le directeur est venu provoquer en se pavanant devant une assemblée générale. Une procédure disciplinaire a été engagée contre un responsable de la CGT pour un motif futile, dans l’espoir de faire peur à l’ensemble des travailleurs. Mais cela a eu l’effet inverse et les ouvriers sont venus soutenir leur collègue lors de sa convocation et refusent de se laisser intimider.

La réussite de la grève de la journée du 13 janvier a renforcé le moral des ouvriers en lutte, bien décidés à ne pas se laisser faire sans réagir. Mardi 14, la reconduction de la grève a été votée.

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