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- Lutte ouvrière n°2684
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Orléans – Les Aubrais
Vendredi 3 janvier, une quarantaine de cheminots, dont trente grévistes, se sont réunis devant la gare des Aubrais, qui voit toujours aussi peu de trains circuler.
Dans cette grève SNCF désormais plus longue que celle de 1986, les interventions syndicales ont porté sur la fébrilité de Macron et du gouvernement, qui cèdent des miettes à certaines corporations pour essayer d’affaiblir un mouvement qui dure et qui les inquiète. Le fait que la grève ait tenu bon pendant les fêtes suscitait la fierté et de nombreuses discussions sur la nécessité de s’adresser à nouveau aux cheminots ayant repris le travail pour qu’ils se remettent en grève dès la semaine suivante. Dans les différentes tournées, les militants de la grève ont pu vérifier que de nombreux cheminots l’avait déjà en tête, comme à l’équipe Caténaires des Aubrais.
Certains grévistes ont aussi envisagé d’aller diffuser dès le lundi 6 un appel à la grève et à la manifestation du 9 janvier dans des entreprises privées telles que Famar ou les transports en commun de l’agglomération, convaincus que, pour gagner, il faut entraîner le maximum de travailleurs du privé comme du public.
Lors de l’assemblée, la question a été posée de faire bénéficier tous les grévistes de la caisse de grève Infocom.
La grève a été reconduite à l’unanimité jusqu’à la prochaine assemblée générale du 6 janvier, toujours devant la gare des Aubrais.