Carrefour Market : une fin d’année combative et joyeuse07/01/20202020Journal/medias/journalarticle/images/2020/01/P10_Carrefour_Market-6janv.jpg.420x236_q85_box-0%2C306%2C3264%2C2142_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Carrefour Market : une fin d’année combative et joyeuse

Pendant la dernière semaine de décembre, les travailleurs de Carrefour Market de Vanves et de Boulogne-Billancourt ont été appelés à la grève.

Illustration - une fin d’année combative et joyeuse

Ils dénonçaient la surcharge de travail liée aux manques d’effectifs, les bas salaires et le passage de certains magasins en location-gérance, ce qui permet d’externaliser les licenciements et d’en finir avec la représentation du personnel.

Ils étaient également mobilisés contre le projet de réforme des retraites, qui s’attaque à tous les travailleurs.

Lundi 30 décembre, les grévistes, soutenus par des militants d’autres secteurs de la localité, se sont rassemblés devant le magasin du Plateau, à Vanves, dans les Hauts-de-Seine. Ils ont crié leur colère et se sont adressés aux clients avec tracts et pétitions.

De la même façon, mardi 31 décembre, c’est devant le Carrefour Market de Boulogne-Billancourt, toujours en région parisienne, que les grévistes se sont rassemblés, soutenus notamment par des cheminots des ateliers de Châtillon, en grève depuis le 5 décembre.

En effet, d’après un militant syndical, sur les 45 magasins de Paris-Ouest, près de 600 emplois ont disparu en cinq mois, soit une moyenne de 12 emplois par magasin. L’objectif de la direction est d’augmenter encore les bénéfices du groupe, qui étaient en 2018 de 773 millions d’euros. En outre, le groupe Carrefour bénéficie chaque année de la part de l’État de centaines de millions de subventions et d’exonérations de cotisations sociales.

Après le rassemblement, les salariés ont longuement déambulé dans le magasin, poings levés et drapeaux agités en chantant : « Nos salaires c’est de la m... il faut les augmenter » « La retraite est à nous et on veut la garder », accompagnés des poignées de mains des salariés non-grévistes, et des sourires des clients et des vigiles.

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