Il a aussi annoncé qu’il renoncerait, quand il quittera l’Élysée, à sa pension de président de 6 200 euros brut mensuels et à un poste au Conseil constitutionnel, indemnisé 13 500 euros brut par mois. Quand on n’a aucun mal à se recaser dans les sommets de la finance ou de l’industrie, et qu’en plus on a quelques petits à-côtés en tant qu’ancien membre de l’Inspection général des finances, secrétaire général de l’Élysée, ministre et banquier, cette promesse d’abandonner le régime de retraite spécial de président ne risque pas de convaincre les grévistes de renoncer à leurs prétendus privilèges !

Enfin, lors de la grande réception officielle, Macron a eu droit à un titre de chef traditionnel accompagné d’un nom signifiant « l’ouvrier de la paix ».

Ironie involontaire sans doute, au moment où les populations de divers pays africains dénoncent la misère, l’oppression de leurs gouvernements et la présence de l’armée française.