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- Lutte ouvrière n°2675
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Dans les entreprises
Technicentre Paris Sud-Est : assemblées et débrayages
Au TSEE, sur le site de Paris-Conflans, la direction a envoyé pour entretien les rames de TGV de Châtillon alors en grève. Les cheminots ont refusé de se charger de ce travail. Et jeudi 31 octobre, les débrayages ont commencé, à l’initiative des syndicats, dans les deux ateliers de Conflans et de Villeneuve-Saint-Georges.
Les cheminots mettaient en avant des revendications d’effectif et de rémunération, le problème des roulements Jour/Nuit/Nuit, qui ne conviennent à presque personne, ainsi que la question de l’avenir des salariés du site de Villeneuve, où la direction a annoncé la fin de la maintenance TGV d’ici deux ou trois ans. Les débrayages ont rassemblé la quasi-totalité des salariés présents.
Lundi 4 novembre, les cheminots ont remis le couvert. À Villeneuve, ils ont élu neuf délégués pour discuter avec la direction des revendications qu’ils avaient votées. Dans la nuit, les travailleurs de Conflans ont fait venir le directeur en débrayant de nouveau. Par un tract commun, la CGT et Sud ont de nouveau appelé à une AG mardi 5 novembre pour rendre compte des réponses de la direction. Elle annonce des embauches mais reste vague sur le nombre et renvoie à la direction nationale pour la question des salaires.
Mercredi 6, sans en attendre monts et merveilles, les 150 cheminots rassemblés semblaient attentifs à la table ronde qui se déroulait entre les syndicats et Voyage, la direction de la branche des ateliers TGV. Une nouvelle assemblée générale était déjà annoncée jeudi 7 novembre dès le matin pour en faire le bilan ensemble.