La Chapelle-Saint-Luc : ne pas payer la casse16/10/20192019Journal/medias/journalnumero/images/2019/10/2672.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

La Chapelle-Saint-Luc : ne pas payer la casse

Sur le site de La Chapelle-Saint-Luc près de Troyes, l’usine où sont produits les pneus agricoles, Michelin a mis en place tout un savant planning de journées de chômage partiel, de nombreux salariés chômant les jeudis et vendredis. Cela se traduit, de mois en mois, par une diminution des salaires de dizaines, voire de centaines d’euros.

Lors de ces journées en activité partielle, le salarié ne touche que 70 % du brut de l’horaire effectif. Ce qui signifie que, pour chaque journée de huit heures chômée, au lieu de toucher 100 % du salaire correspondant à huit heures, on est indemnisé de 70 % correspondant à 7 h 10, car les 50 minutes de temps de pause inclues dans le temps de travail ne comptent plus. C’est une double arnaque.

À tout cela s’est ajouté l’arrêt en chômage technique de l’usine de La Chapelle à partir du mardi 8 octobre jusqu’à la fin de la semaine, à cause d’une pièce qui a cassé.

Ce chômage technique va-t-il représenter une perte pour les actionnaires de Michelin ? Certainement pas puisque les salaires, diminués, vont être pris en charge par l’État.

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