La grève a eu le mérite de faire réagir plus vite la direction et l’ARS sur une longue série de problèmes dont sont victimes les employés et aussi la population : manque de matériels, locaux insalubres, services défaillants au plus haut niveau, pour ne citer que ceux-là. Un prêt de 20 millions de l’État a pu être transformé en dotation permettant de payer certains fournisseurs et d’acheter du matériel. Même si tout ce qui a été obtenu reste très insuffisant compte tenu de l’état de délabrement du CHU, les grévistes peuvent être fiers de leur mouvement. Ils ont montré qu’ils représentaient une force avec laquelle il faut compter. Le soutien ouvrier et populaire, notamment lors de deux grandes manifestations au mois d’août, y aura aussi contribué.

Une assemblée générale est prévue le jeudi 19 septembre pour décider des formes que prendra la suite de la grève.