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Leur société
Affaire Ferrand : toujours les mêmes scandales
La même semaine où les époux Balkany étaient condamnés à de la prison ferme pour fraude fiscale, Richard Ferrand, président de l’Assemblée nationale, a été mis en examen pour prise illégale d’intérêts dans l’affaire des Mutuelles de Bretagne.
Il est accusé d’avoir usé de sa position de président des Mutuelles en 2011 pour faire louer par cet organisme des locaux appartenant à sa compagne. L’affaire a éclaté en 2017, lorsque Richard Ferrand était ministre de la Cohésion des territoires. Il a été obligé de démissionner de son poste. Classée sans suite par le procureur de Brest, au motif qu’il y avait prescription et que les Mutuelles n’étaient pas un service public, l’affaire a été relancée par la plainte d’Anticor, une association de lutte contre la corruption.
Ce ne sont pas les premières inculpations de personnages politiques mis en examen dans des affaires financières. L’affaire Cahuzac n’est pas si lointaine quand ce ministre des Finances, pourfendeur de la fraude fiscale, s’est retrouvé condamné pour évasion fiscale.
Souvent leurs amis politiques les soutiennent : c’est le cas de politiciens de droite pour les Balkany ou de membres du gouvernement, et Macron lui-même, pour Ferrand.
Ces affaires sont plus que des dérapages individuels. Dans cette société, l’enrichissement personnel des politiciens au détriment de la collectivité, est un sous-produit de l’activité fondamentale qui consiste à s’enrichir en exploitant les travailleurs.