Centre hospitalier privé Rennes : la grève continue03/04/20192019Journal/medias/journalarticle/images/2019/04/P11_CHP_ST_Gregoire_Rennes_manif_du_23.03.19_C_LO.jpg.420x236_q85_box-0%2C20%2C385%2C236_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Centre hospitalier privé Rennes : la grève continue

Illustration - la grève continue

Les salariés du Centre hospitalier privé (CHP) Saint-Grégoire, à Rennes, se sont mis en grève lundi 25 mars pour exiger des effectifs supplémentaires et obtenir une augmentation de salaire.

Toute la semaine, ils ont dénoncé la dégradation des conditions de travail, le manque de remplaçants lors des arrêts, les rappels à domicile, les pressions pour obtenir toujours plus de rentabilité dans leur travail, et aussi à travers la facturation des usagers. Pour que le maximum d’argent rentre, chacun est fermement incité à bien mesurer ce que le patient peut payer, et la note finale évolue en fonction de ce que les mutuelles remboursent. C’est particulièrement vrai pour les dépassements d’honoraires.

La direction a commencé à faire des concessions sur les effectifs et sur les conditions de travail, mais elle refusait de discuter des salaires tant que la grève ne s’arrêtait pas ! Alors la grève a continué, avec des manifestations dans une ambiance dynamique, des signatures de pétitions sur les marchés et aux entrées de grands magasins.

Mardi 2 avril, les grévistes se sont rassemblés devant la préfecture, où une délégation syndicale a été reçue par la préfète qui considère que la grève a assez duré.

La direction prétend ne pas pouvoir répondre aux demandes d’augmentation des salaires. Personne n’est dupe, car la clinique Saint-Grégoire appartient au groupe Vivalto qui possède déjà 28 cliniques et qui est sur les rangs pour racheter une grosse clinique de Nantes, dont le personnel est aussi en grève, sur les mêmes revendications, depuis le 29 mars.

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