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- Lutte ouvrière n°2623
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Leur société
Retraites complémentaires : des micro-miettes
Le 1er novembre, les retraites complémentaires des salariés et cadres du secteur privé ont été revalorisées du montant ridicule de 0,6 %.
Cette augmentation est l’application de l’accord du 30 octobre 2015 entre les partenaires sociaux, c’est-à-dire les organisations patronales et trois syndicats des salariés et cadres. La CGT et FO avaient refusé de signer, mais n’avaient pas la majorité.
Le prétexte était de pérenniser le système des retraites complémentaires puisque, chaque fois qu’on attaque un système, on prétend le pérenniser. Il avait été décidé qu’à chaque 1er novembre des années suivantes les retraites complémentaires des régimes Arrco (pour les salariés) et Agirc (pour les cadres) seraient revalorisées, mais de 1 % de moins que le taux officiel de l’inflation.
En 2016 et 2017, le taux officiel de l’inflation ayant été d’environ 1 %, les retraites complémentaires ont donc été gelées. En revanche en 2018, l’inflation (officielle) étant un peu plus forte et chiffrée à 1,6 %, il en est donc résulté une augmentation de 1,6 % – 1 % = 0,6 %.
Ainsi, de façon scandaleuse, les retraités perdent au moins 1 % de pouvoir d’achat sur leurs retraites complémentaires.
Les mesures que le gouvernement prétend prendre en faveur du pouvoir d’achat ne sont que des discours. Les retraites, comme les salaires et les allocations, doivent augmenter en même temps que les prix.