SoLocal : réaction contre les suppressions d’emplois28/02/20182018Journal/medias/journalarticle/images/2018/02/p12_Rassemblement_SoLocal_C_LO_resultat.jpg.420x236_q85_box-0%2C75%2C800%2C525_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

SoLocal : réaction contre les suppressions d’emplois

Suite à l’annonce de mille suppressions d’emplois dans le groupe SoLocal (ex-Pages jaunes), l’intersyndicale appelait pour le 23 février à un mouvement national.

Illustration - réaction contre les suppressions d’emplois

Au siège, à Citylights à Boulogne-Billancourt, 235 postes seraient supprimés, soit 20 % de l’effectif. La plupart des services seraient touchés.

La direction multiplie les manœuvres d’intimidation, prétendant par exemple que distribuer des tracts syndicaux est interdit dans l’entreprise ou tentant d’organiser au moment du débrayage des réunions dites obligatoires.

Elle a également transmis à ses cadres des kits de communication expliquant qu’ « il faut parler au conditionnel » du projet et qu’« il en faut une lecture pas uniquement sociale ».

Malgré tout cela, et le froid piquant, ce sont près de 200 salariés qui se sont réunis sur le parvis pour refuser tout départ contraint. Quelques employés d’agences de Saint-Denis et de Montreuil, en région parisienne également, s’étaient joints au rassemblement. On a fait miroiter à certains une mutation au siège, mais on ne voit pas comment des postes pourraient y être créés, avec 20 % de l’effectif supprimé.

Cette première réaction en prépare une autre. Jeudi 1er mars, un nouveau rassemblement est prévu à Citylights, avec cette fois les salariés des agences de province, qui sont particulièrement touchés. En effet ce sont 15 agences sur 19 qui doivent fermer, si la direction applique son plan.

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