Clamecy : contre la fermeture des Urgences de nuit28/02/20182018Journal/medias/journalnumero/images/2018/03/2587.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Clamecy : contre la fermeture des Urgences de nuit

Vendredi 23 février, près de 2 000 manifestants ont défilé dans les rues de Clamecy, dans la Nièvre, pour le maintien des Urgences de nuit du centre hospitalier de la ville. Infirmiers aux Urgences, étudiants, habitants des communes environnantes, beaucoup avaient préparé des banderoles pour montrer leur colère.

« On ne touche pas aux services de santé, quels qu’ils soient », lance une dame. « Ils veulent que l’on fasse du bruit ? On va en faire ! » Dans les rues du centre-ville, des commerçants ont baissé leur rideau par solidarité. Les pompiers fermaient le peloton, improvisant une haie d’honneur pour laisser passer près de 2 000 personnes solidaires. À la fin de la manifestation, une trentaine d’élus ont déposé leur écharpe.

Le représentant de l’Agence régionale de santé a expliqué qu’il fallait fermer les Urgences de nuit parce qu’il n’y avait pas assez de médecins et que cela obligeait à employer des médecins intérimaires. Mais, si c’est nécessaire pour assurer la sécurité sanitaire des habitants de la région, on ne voit pas où est le problème.

Le 1er mars, la ministre de la Santé Agnès Buzyn doit venir à Nevers. Une manifestation est prévue pour exprimer une nouvelle fois la colère des habitants de la région contre une politique qui met en danger la santé de la population.

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