Augmentations : ils nous gonflent avec le gaz27/12/20172017Journal/medias/journalnumero/images/2017/12/2578.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Augmentations : ils nous gonflent avec le gaz

Le prix du gaz naturel va augmenter de 6,9 % en moyenne, le 1er janvier. En réalité, le résultat est assez complexe, en fonction des différents fournisseurs et de leurs tarifs différents. En outre, la hausse n’est pas la même pour ceux qui utilisent le gaz seulement pour la cuisson et l’eau chaude, ou pour le chauffage.

Quoi qu’il en soit, la hausse du prix du gaz sans les taxes est en moyenne de 2,3 %, du fait de l’augmentation des prix de gros et, au passage, des prélèvements des compagnies de distribution.

En fait, l’essentiel de la hausse vient de l’augmentation d’une taxe, la TICGN, taxe intérieure de consommation de gaz naturel. La TICGN est promise à un bel avenir : elle devrait encore augmenter de 43,7 % l’année prochaine, et de 172,4 % à l’horizon 2022 ! Elle a pour objectif déclaré de sanctionner les consommations de produits carbonés, et aussi de financer des chèques énergie, pour aider les foyers précaires ainsi que les travaux d’isolation. Autrement dit, les foyers précaires paieront d’abord le gaz plus cher et ensuite seront (peut-être) partiellement remboursés. Belle logique !

De toute façon, le choix de se chauffer est la plupart du temps lié au choix du logement. Et puis, changer pour se chauffer à l’électricité coûte généralement plus cher. Les clients du gaz sont donc prisonniers. Cette taxe se veut écologique. Mais le plus clair dans l’affaire est que, quand le gouvernement veut faire de l’écologie, il la fait payer aux usagers. Pas question pour lui de toucher aux profits des compagnies concernées.

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