Une députée de La République en marche s’est plainte de sa situation financière depuis son élection. Avec 5 000 euros de salaire mensuel, elle n’y arrive plus, la pauvre ! Elle est maintenant obligée de manger des pâtes, a dû ressortir des vêtements de sa cave pour s’habiller, et elle envisagerait même de déménager pour un appartement meilleur marché.

Elle n’a pas manqué de recevoir des marques de solidarité de plusieurs de ses collègues qui, attirés comme elle par les sirènes du macronisme, ont abandonné des postes grassement payés de chefs d’entreprise pour se mettre « au service de la nation ». Comment peut-on s’en sortir avec un tel revenu, se demandent ces nantis ? Voilà en tout cas une question que n’ont pas à se poser les salariés, et encore moins les chômeurs !

Quant aux députés élus en province, ils ont en plus un autre problème : se loger à Paris coûte cher, que ce soit à l’hôtel ou en location. On ne leur demandait bien sûr pas de payer de leur poche, les nuitées en hôtel étant prises sur le budget de l’Assemblée nationale. Mais son président, l’ex-Vert de Rugy, ayant décidé qu’il était nécessaire de faire des économies sur ce poste de dépenses, ils se verront désormais allouer à cette fin une indemnité mensuelle de 1 200 euros.

Voir ces privilégiés faire étalage de leurs pseudo-difficultés financières, c’est vraiment l’indécence en marche.