Hôpital psychiatrique – Rennes : en grève29/11/20172017Journal/medias/journalnumero/images/2017/11/2574.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Hôpital psychiatrique – Rennes : en grève

Depuis le 7 novembre, le personnel du centre hospitalier Guillaume-Régnier, spécialisé en psychiatrie, se mobilise contre la dégradation des conditions de travail et des conditions d’accueil des patients.

La mobilisation s’organise avec des assemblées, des heures de grève dans les différentes équipes, la mise en place d’un barnum à l’entrée de l’hôpital, où chacun peut venir proposer son aide ou apporter son témoignage sur ce qui se passe dans son secteur. Elle est ponctuée par des temps forts où il y a eu jusqu’à 500 personnes en grève, soit près de 30 % de l’effectif !

Les salariés dénoncent : « Faute de lits, des patients attendent sur des chaises pendant des heures. Certains sont orientés vers des établissements extérieurs à une heure de route, faute de places. » Ils citent le cas de « deux patients qui ont récemment attendu huit heures avant leur transfert en ambulance. Quand on est atteint de troubles psychiatriques, ce n’est certainement pas le meilleur moyen d’entamer un processus de soins ! » Une autre malade a fait huit services différents en treize jours, avec parfois des mutations en pleine nuit à 2 heures du matin. De même, certains patients « dorment dans des chambres dont la température est tellement froide que même quatre couvertures ne suffisent pas à se réchauffer et que la famille a dû apporter une bouillotte ! »

Ils dénoncent aussi, bien sûr, les effectifs insuffisants qui entraînent une fatigue importante et les risques de burn-out. Ils réclament l’ouverture d’un service d’hospitalisation supplémentaire de vingt lits, le remplacement de toutes les absences et l’amélioration des conditions de travail.

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