Assemblée nationale : économies poudre aux yeux08/11/20172017Journal/medias/journalnumero/images/2017/11/2571.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Assemblée nationale : économies poudre aux yeux

Mercredi 8 novembre, les députés devaient entériner des mesures d’économies concernant le fonctionnement de l’Assemblée nationale, dont le budget s’élève à 550 millions d’euros par an.

Florian Bachelier, le député La République en marche chargé de trouver des idées pour diminuer les dépenses, annonce un million d’euros d’économies pour 2017, 10 millions pour 2018 et enfin 15 millions par an jusqu’à la fin de la législature, en 2022.

Les députés ne seront pas au pain sec. Ils continueront à toucher les quelque 5 500 euros d’indemnités mensuelles et les 5 599,80 euros attribués chaque mois pour les dépenses liées à leur mandat, dont on dit qu’elles seront mieux contrôlées.

Certes, depuis le 1er octobre, les anciens députés ne peuvent plus voyager gratuitement dans les trains et il est préconisé de revoir à la baisse les faveurs accordées aux anciens présidents de l’Assemblée nationale, qui coûtent la bagatelle de 330 000 euros annuels. Peut-être ne pourront-ils plus avoir de chauffeur payé sur le budget de l’Assemblée nationale. Mais tout cela est encore en discussion.

La majorité parlementaire et le gouvernement voudraient donner l’illusion d’une remise en cause des situations avantageuses que procure un strapontin de député.

C’est un peu de poudre aux yeux, et ces prétendues économies à l’Assemblée nationale ne rendront pas plus agréables les coups portés aux travailleurs et aux familles populaires, ni les cadeaux faits au patronat et aux plus riches que les députés macronistes votent avec allégresse.

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