Mon frère, à la retraite et handicapé, vit seul à Saint-Dié-des-Vosges. Ayant constaté une baisse de sa vue, il a voulu consulter un ophtalmologue. À sa surprise il s’est vu refuser tout rendez-vous, aussi bien en ville qu’à l’hôpital. Tous lui ont expliqué qu’ils sont saturés et ne prennent plus de nouveaux patients.

On l’a dirigé vers le centre ophtalmique le plus proche, en Alsace, à 50 kilomètres de chez lui. il va donc devoir prendre un train puis marcher un kilomètre jusqu’au cabinet, le tout en déambulateur, et à ses frais, alors qu’il ne lui reste que 4 euros par jour après le paiement de toutes ses factures.

Voilà comment on traite nos anciens qui se sont usés toute leur vie au travail. Il faut croire que dans cette société, pour se faire soigner, il vaut mieux être riche et bien portant.