Contrats courts : surtout pas de malus pour le patronat18/10/20172017Journal/medias/journalnumero/images/2017/10/2568.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Contrats courts : surtout pas de malus pour le patronat

Emmanuel Macron a lancé l’idée de surtaxer les patrons qui abuseraient de contrats courts. Cette proposition semble destinée à donner satisfaction aux syndicats. Cela a suffi pour que le Medef, par la voix de son président Gattaz, s’élève contre cette mesure qu’il traite d’absurdité. Plus exactement, il se dit d’accord pour que les entreprises qui embauchent peu de précaires soient récompensées, mais en aucun cas pour que les autres soient pénalisées par une hausse des cotisations d’assurance chômage.

Gattaz s’est abrité derrière toutes les situations qui pourraient éventuellement justifier des contrats courts, les Jeux olympiques par exemple, pour masquer le fait que les patrons ont recours délibérément dans tous les autres secteurs à des contrats précaires. Dans le bâtiment, il n’y a quasiment plus d’embauche, en usine, c’est une part croissante du personnel qui est en intérim ou en CDD.

Avec une telle position du patronat, on peut prévoir que la proposition sera enterrée ou suffisamment infléchie pour lui devenir indolore.

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