Pour faire passer la pilule auprès des mutés et des pouvoirs publics, Siemens avait mis en place des navettes partant de Saint-Chamond et de Saint-Étienne. 35 à 60 salariés empruntaient ces navettes, suivant les périodes, soit une partie non négligeable de l’effectif de Primetals, nouveau nom de l’entreprise, qui est actuellement de 280 salariés. Tout allait bien… sauf pour la direction qui, en 2016, a dénoncé l’accord pour raison d’économies.

Cela signifiait que la plupart des utilisateurs, privés des navettes, allaient devoir prendre leur voiture. C’est le comble puisque aussi bien Mitsubishi que Siemens, les copropriétaires de Primetals, ne cessent de faire des discours sur le développement durable pour sauver la planète.

En juillet, des utilisateurs des navettes se sont invités à une énième réunion entre les délégués et la direction, envahissant la salle. Le ton a monté. La direction est revenue sur la suppression totale, mais en laissant une seule navette et surtout avec de nouveaux points de ramassage inadaptés, avec suppression du départ de Saint-Chamond, et un trajet plus long.

Une chose est sûre : le mécontentement n’est pas retombé, puisque la plupart des mutés doivent prendre leur voiture avec des frais et de la fatigue supplémentaires, faute d’un transport collectif adapté.