SNCF – Rennes : la direction rétrograde à grande vitesse30/08/20172017Journal/medias/journalnumero/images/2017/08/2561.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

SNCF – Rennes : la direction rétrograde à grande vitesse

Cet été, lors d’une réunion du comité d’hygiène et de sécurité (CHSCT), la direction de la SNCF annonçait sa volonté de mettre en place un accueil spécifique à l’escale de Rennes pour les clients des 1re classe des TGV (offre « pro »).

Comme la clientèle de cet accueil est essentiellement composée d’hommes, la direction a trouvé légitime de n’y mettre que du personnel féminin. Des hôtesses, qui auraient l’obligation de porter une jupe, vêtement jugé plus élégant par la présidente du CHSCT, et des escarpins à talons plus ou moins hauts.

Elle était consciente que cela risquait de heurter les agents concernés et avait menacé, en cas d’opposition à son projet, de charger une entreprise sous-traitante de gérer cet accueil.

Malgré ce chantage, le projet n’a pas été bien accueilli. De nombreuses cheminotes travaillant à l’accueil considèrent comme particulièrement choquant le fait d’être contraintes à porter la jupe.

La CGT locale a dénoncé ce projet de la direction dans un tract qui a beaucoup circulé et fait réagir. Le fait d’imposer le port de la jupe vis-à-vis d’une clientèle majoritairement masculine apparaît comme rétrograde. Des dirigeantes régionales ont même dû s’en expliquer dans la presse, parlant de manipulation, d’interprétation… expliquant à quel point la SNCF luttait pour l’égalité homme-femme. Il y a vraiment de quoi rire !

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