Mais la SNCF a choisi de la faire exploiter par Transkeo, une filiale de Keolis, elle-même filiale de la SNCF. La SNCF veut ainsi pouvoir déroger à sa propre réglementation et imposer des conditions de travail au rabais. En effet les agents seront soumis à la convention collective du ferroviaire, régressive et combattue lors de la grève du printemps 2016. De plus, les conducteurs devront vendre une journée par semaine les billets Transilien et les contrôleurs pourront garer les rames à l’atelier de maintenance.

Sans même attendre l’ouverture à la concurrence du transport ferroviaire de voyageurs et l’arrivée d’autres requins sur le marché des transports publics, la SNCF montre son objectif : imposer des reculs aux cheminots en tentant de les diviser.

Il faut au contraire combattre le moindre recul dans les conditions de travail pour tout travailleur du rail, quel que soit le nom ou le prête-nom de son entreprise ferroviaire.