Mardi 6 juin, à l’appel de l’ensemble des syndicats, plusieurs centaines de cheminots se sont rassemblés devant le bâtiment SNCF réseau de la Plaine-Saint-Denis pour soutenir Nathalie Pradelle, militante de Sud Rail, convoquée à un conseil de discipline en vue de son licenciement.

Nathalie est cadre et refuse de devenir, comme sa direction le voudrait, une garde-chiourme vis-à-vis des employés de son service. Depuis près de deux ans, sa responsable s’acharne contre elle.

La direction de la SNCF voudrait instaurer les relations qui existent dans de nombreuses entreprises privées, où l’encadrement devient une courroie de transmission de la politique des directions d’entreprise. La maîtrise et l’encadrement ne sont pas censés faire grève ou manifester leur opposition aux décisions de la direction.

C’est parce que Nathalie Pradelle n’accepte pas cela, et qu’elle avait participé aux grèves et manifestations contre la loi travail, que la SNCF a voulu la changer de service et la mettre au placard puis, voyant qu’elle n’y arrivait pas, la licencier.

Plusieurs centaines de cheminots ont tenu à marquer leur soutien à Nathalie et à dire qu’ils refusent cette politique de répression contre les militants et les travailleurs qui ne baissent pas la tête face aux attaques de la direction.