Une réponse au PDG d’Air France22/02/20172017Journal/medias/journalnumero/images/2017/02/2534.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Nathalie Arthaud, candidate communiste – Faire entendre le camp des travailleurs

Une réponse au PDG d’Air France

PDG du groupe Air France-KLM, Jean-Marc Janaillac a adressé aux candidats à l’élection présidentielle ce qu’il appelle ses propositions « afin de garantir la pérennité du groupe Air France-KLM » et de lui « assurer une croissance rentable et durable ».

Cela lui a valu une réponse de la candidate de Lutte ouvrière, Nathalie Arthaud, dont voici des extraits :

« Surtout s’agissant d’entreprises comme Air France-KLM, la croissance rentable que vous réclamez se fait toujours au détriment des salariés. Votre croissance est celle des profits des actionnaires d’Air France, des revenus des membres de sa direction, tandis que cette même direction ne cesse de réduire les effectifs, de geler les salaires, d’intensifier la charge de travail (…).

Face à cela, j’ai apporté mon soutien et celui de Lutte ouvrière aux milliers de salariés d’Air France qui, en octobre 2015, ont refusé de se laisser priver de leur gagne-pain. (…)

Aujourd’hui, je me tiens au côté des mécaniciens, PNC, pilotes, agents d’escale… qui refusent que votre croissance durable et rentable se fasse sur leur dos. (…)

Vous quémandez l’aide financière de l’État. C’est scandaleux. Le patronat se gave de subventions que lui accordent les gouvernements. Cela ne sert pas à créer des emplois, mais à gonfler les profits. (…)

(Si votre entreprise) a besoin d’argent, prenez-le là où il y en a : dans la poche des actionnaires, sur les salaires mirobolants des membres de la direction. Et, s’il le faut, que les banques, ADP, les constructeurs… mettent la main à la poche, eux qui font des milliards de profits grâce au travail des salariés du transport aérien, qu’ils soient d’Air France ou d’autres entreprises !

C’est de ces travailleurs que je suis solidaire, comme je le suis des millions de salariés (…) qui, n’ayant aucune responsabilité dans la façon dont vous et vos pareils gérez votre propre système, ont raison de refuser d’en faire les frais. »

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