Le gouvernement a beau proclamer que la tendance est clairement favorable, il ne convaincra pas grandmonde. Et certainement pas les centaines de milliers de femmes et d’hommes qui ne se voient proposer que des CDD, des missions d’intérim et encore d’autres formes d’emploi précaire. Certainement pas non plus la grande masse des jeunes, dont près d’un quart sont au chômage.

Le chômage ainsi que la pauvreté et la misère qui en sont la conséquence ne sont pourtant pas une fatalité. La responsabilité en incombe au patronat qui ne cesse de supprimer des emplois, mois après mois, pour maintenir ses profits. Il y aurait une façon simple de mettre au moins un coup d’arrêt à cette catastrophe sociale : imposer l’interdiction des licenciements et des plans de suppression d’emplois, à commencer par les entreprises qui font des bénéfices, sous peine d’expropriation.

Parallèlement, il faut soulager ceux qui ont un emploi, en diminuant leur temps de travail et en répartissant le travail entre tous, en créant de vrais emplois, avec un salaire complet permettant de vivre correctement.

Éradiquer le chômage, c’est une nécessité et c’est possible. À la condition de s’en prendre aux profits et au droit de l icencier des capitalistes.