Gérard Collomb n’est pas « tombé à 4 000 euros par mois », comme il l’a déclaré il y a quelques jours, après que le Sénat l’a sanctionné financièrement pour ses nombreuses absences.

Un article du quotidien régional Le Progrès montre que son revenu mensuel approche, voire dépasse les 20 000 euros par mois. Si les indemnités du sénateur, maire de Lyon et président de la métropole, sont en effet plafonnées à 8 272 euros brut, il touche une indemnité de fonction, une indemnité pour frais de mandat mais aussi sa retraite de professeur agrégé de l’Éducation nationale. Le Progrès a même oublié sa retraite de conseiller régional, qui s’élève à 1 400 euros.

De telles sommes ne peuvent que laisser songeurs ceux qui doivent survivre avec le smic, le minimum vieillesse ou le RSA, et tous les salariés dont les salaires sont bloqués.

Collomb a déclaré que sa baisse de revenus est « un vrai cauchemar ». C’est l’aveu que les salariés, les retraités ou les pensionnés n’ont aucune raison d’accepter de se serrer la ceinture. 1 800 euros net par mois seraient vraiment un minimum et, pour beaucoup, 4 000 euros ne sont pas un cauchemar, mais un beau rêve.