Hôpitaux : grippe, les mensonges du gouvernement18/01/20172017Journal/medias/journalarticle/images/2017/01/p15_Grippe_urgences_debordees_Lupo1.jpg.420x236_q85_box-0%2C64%2C800%2C515_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Hôpitaux : grippe, les mensonges du gouvernement

Alors que les services des urgences dans les hôpitaux sont débordés face à l’afflux des victimes de l’épidémie de grippe, la ministre de la Santé Marisol Touraine s’est déclarée sereine : « Les hôpitaux sont face à une situation de tension mais la situation est maîtrisée. »

Illustration - grippe, les mensonges du gouvernement

La déclaration est d’autant plus choquante que, peu auparavant, la même ministre avait appelé les hôpitaux à reporter leurs opérations « non urgentes ».

D’après un responsable du Samu, « certains hôpitaux sont tellement surchargés que les ambulanciers ne peuvent même plus décharger leurs patients, la situation est extrêmement critique ». Cette situation est la conséquence des politiques d’économies imposées au secteur hospitalier : 100 000 lits ont été supprimés ces dernières années, des milliers de postes ont disparu, les budgets ont été amputés de 4 milliards en trois ans. La désertification médicale amplifie les difficultés : dans certaines localités, les salles d’attente des rares médecins de ville sont vite remplies et les malades affluent alors vers les urgences hospitalières. C’est toute l’année que les salariés des hôpitaux sont débordés et font des heures supplémentaires, et que les patients attendent des semaines, voire des mois, pour une opération.

Il n’est donc pas étonnant que le système hospitalier en surchauffe permanente se grippe du fait de l’épidémie actuelle. Pourtant une épidémie de cette ampleur se produit en moyenne tous les quatre à cinq ans, et il serait largement à la portée de l’État de l’anticiper.

Mais, comme leurs prédécesseurs de droite, les gouvernements socialistes ont préféré consacrer l’argent public à arroser le grand patronat de subventions et d’aides de toutes sortes. Quitte à sacrifier pour cela le secteur de la santé et à mettre ainsi en danger la vie de toute une partie de la population.

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