Vivarte : non aux licenciements !23/11/20162016Journal/medias/journalnumero/images/2016/11/2521.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Vivarte : non aux licenciements !

Les salariés de Vivarte sont menacés de licenciements par leur direction qui envisage un plan massif de suppression de postes, les syndicats craignant même le démantèlement du groupe.

Vivarte est plus connu sous le nom des marques qu’il possédait, André, La Halle aux chaussures, La Halle aux vêtements, Chevignon, Pataugas ou encore Kookaï. Le groupe emploie 17 000 personnes, dont 80 % de précaires et 50 % de femmes, dans 3 750 magasins en France. Propriété de quatre fonds de pensions américains, il est passé de plans de restructuration en plans de « sauvegarde de l’emploi » au fil des ans et a licencié largement. Ainsi pour la seule année 2015, quatre plans ont amené la suppression de 1 850 postes. Les fonds de pension ont aussi vendu Kookaï, Chevignon et Pataugas.

La direction prétend bien sûr que les magasins ne sont pas rentables. Mais le groupe réalise quand même 2,2 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Il sait d’ailleurs trouver de l’argent quand il se sépare de ses PDG, qui se succèdent rapidement et partent avec de quoi voir venir, à l’image de ce chèque de trois millions d’euros qu’aurait touché l’un d’eux.

Aujourd’hui, les actionnaires continuent la casse en n’ayant qu’un seul but : sauvegarder leurs profits en licenciant. Mais les travailleurs n’ont aucune raison d’accepter de faire les frais de cette logique de requin. Les actionnaires doivent payer pour qu’il n’y ait aucun licenciement.

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