Grand Paris Sud : le mouvement ne faiblit pas23/11/20162016Journal/medias/journalnumero/images/2016/11/2521.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Grand Paris Sud : le mouvement ne faiblit pas

Jeudi 17 novembre, 300 agents territoriaux se sont retrouvés devant le siège de la nouvelle Agglomération Évry-Corbeil-Grigny-Lieusaint pour protester contre le réaménagement du temps de travail que la direction veut imposer.

La plupart des équipements municipaux, piscines, médiathèques, centres sportifs et techniques étaient totalement paralysés par la grève appelée par l’intersyndicale CGT-CFDT-FAPT. Au son des tambours et sifflets, les agents sont montés au cinquième étage du siège pour faire entendre leur mécontentement aux élus présents, qui s’emploient, par ces rattachements d’agglomérations à la nouvelle communauté, à aligner les droits des travailleurs vers le bas.

Il y a un mois, 200 agents avaient déjà manifesté au conseil de communauté devant des élus réunis autour de son président intérimaire Francis Chouat, maire socialiste d’Évry. Celui-ci jouait alors la montre et comptait sur des concertations syndicales pour faire entériner certains reculs. Mais une grande partie des agents ne veulent pas en démordre : pas question de s’aligner sur les 1 607 heures annuelles voulues par la direction, contre 1 540 en moyenne aujourd’hui.

Devant la mobilisation réussie du jeudi 17 novembre, la direction a commencé à lâcher certaines compensations financières, mais les agents ne veulent pas d’un rachat de congés. Pour maintenir la pression, de nouvelles assemblées générales ont été décidées. D’autres agents des communes avoisinantes, bientôt intégrées dans la nouvelle communauté qui s’élargit, ont déjà rejoint la mobilisation en faisant deux jours de grève. Le mouvement a donc tendance à s’amplifier pour contraindre la direction à remballer son projet.

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