Le 8 novembre 250 personnes se sont rassemblées devant l’Agence régionale de santé (ARS), ce qui est beaucoup.

Des infirmières du CHU, de réanimation, des Urgences, mais aussi de pédiatrie ou de médecine, des infirmières spécialisées, anesthésistes ou de bloc opératoire, ainsi que des cadres infirmiers étaient là. Quelques infirmières libérales étaient également présentes, ainsi que des infirmières d’autres centres hospitaliers du département, venues revendiquer « l’arrêt des suppressions de postes », « la reconnaissance de la pénibilité du travail des soignants » , ou encore « l’abandon du plan d’économies de 3,5 milliards sur les hôpitaux ».

« Soignants épuisés = patients en danger », ou « Infirmières en colère, y’en a marre de la galère », ou encore « Hôpital déshumanisé danger » : les slogans sur les banderoles ou sur des pancartes exprimaient clairement le sentiment des manifestants.