Dans une interview au journal Le Républicain lorrain, le député européen PS Édouard Martin dénonce la brutalité avec laquelle Alstom a annoncé sa décision de supprimer le site de Belfort, et la complicité du gouvernement qui n’a rien dit. Mais, pour lui, il n’y a aucune similitude avec ce qui s’est passé à Florange.

« À Florange, dit-il, les hauts-fourneaux ont fermé mais l’activité industrielle a été maintenue, Mittal a investi. »

Pas un mot sur les emplois supprimés. Pas un mot sur les travailleurs des entreprises extérieures et sur les intérimaires qui se sont retrouvés au chômage. Mais les chiffres sont têtus : c’est l’emploi de plus de 1 200 travailleurs qui a été supprimé, dont un minimum de 580 sont restés sur le carreau.