Le ministère du Travail explique cette augmentation par les difficultés des secteurs liés au tourisme, après les attentats. Il souligne aussi que les chômeurs ont été plus nombreux à actualiser leur dossier. Une façon de reconnaître que le reste du temps, les chiffres baissent suite aux radiations de ceux qui ne l’ont pas mis à jour.

Ces chiffres viennent contredire les boniments du gouvernement qui s’acharne à voir « le début d’inversion de la courbe du chômage » dans chaque petite variation à la baisse quitte, lorsque les chiffres repartent à la hausse le mois suivant, à trouver des explications ponctuelles pour assurer que sur le fond, l’économie repart tout de même. Peu importe si la liste des entreprises annonçant des suppressions d’emplois, de SFR à Alstom en passant par la Société Générale, ne cesse de s’allonger !

Pour Hollande et ses semblables, tout cela se réduit à des commentaires statistiques sur fond ­d’arrière-pensées électorales, mais pour les travailleurs, il s’agit de leur avenir et de celui de leurs familles.

Ce n’est pas un gouvernement au service des capitalistes qui mettra un coup d’arrêt à cette catastrophe sociale. Aux travailleurs d’imposer l’interdiction des licenciements.