Et le rapport d’égrener des chiffres terribles.

À la fin de 2015, sur les 41 millions de personnes déplacées par la violence et les conflits à l’intérieur de leurs frontières, on comptait 17 millions d’enfants. La Syrie, l’Irak et le Yemen étaient les pays les plus touchés. Puis dans le triste décompte, venaient le Nigeria, le Congo (RDC), la Centrafrique, le Soudan…

À la même date, 31 millions d’enfants vivaient en dehors de leur pays de naissance, dont 11 millions de réfugiés contraints de fuir par crainte de persécutions, venant pour moitié d’entre eux de Syrie et d’Afghanistan.

« Beaucoup, ajoute l’Unicef, risquent particulièrement d’être maltraités ou détenus, étant donné qu’ils ne possèdent pas de papiers, ne disposent pas d’un statut juridique précis et ne font l’objet d’aucun suivi systématique de santé ».

Le rapport conclut sur la nécessité de combattre la xénophobie et de « lutter contre la cause profonde des conflits, de la violence et de l’extrême pauvreté dans les pays d’origine. »

Mais pour cela, il faudra d’abord en finir avec la société capitaliste qui engendre tous ces maux.