Sarkozy : radicalement à droite14/09/20162016Journal/medias/journalarticle/images/2016/09/p4_dessin_LePen_Sarko2.jpg.420x236_q85_box-0%2C308%2C2912%2C1945_crop_detail.jpg

Leur société

Sarkozy : radicalement à droite

Illustration - radicalement à droite

Dans les laps de temps que lui laissent ses ennuis judiciaires, Sarkozy enchaîne les meetings, les interviews et les déclarations assassines. Dans la course à la candidature, l’ex-maire de Neuilly tient la corde à droite, très à droite, pour tenter de doubler non seulement ses collègues des Républicains, mais aussi la candidate FN.

Distancé par Juppé dans les sondages, c’est par l’outrance dans le registre sécuritaire qu’il choisit de reprendre l’avantage. Et comme, dans ce domaine aussi, il faut savoir jouer des coudes et que les idées nouvelles en matière de police, de procès, d’enfermement voire d’expulsion ne le sont pas vraiment, Sarkozy éructe les mêmes banalités, mais sur le ton de la surenchère. Tout est bon, du moment que cela fait entendre les menottes que l’on ferme et les grilles de prison qu’on verrouille.

Ses propositions ne visent qu’à amalgamer immigration et terrorisme. Les étrangers qu’il considère comme suspects, Sarkozy veut les expulser, et ceux qu’il ne peut pas expulser parce qu’ils sont… français, il les place préventivement en prison. Pour faire bonne mesure, il suspend le regroupement familial. Dans la spirale xénophobe et raciste, Sarkozy s’envole.

Voilà ce qu’est, pour lui, « parler de la réalité que vivent les Français ». Les six millions de chômeurs, les familles qui jonglent avec les fins de mois, les travailleurs qui doivent affronter des capitalistes rapaces n’ont aucune réalité en commun avec celui qui trinque avec leurs exploiteurs.

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