Ils demandent le maintien de l’éducation prioritaire en lycée. C’est-à-dire pas de classe à plus de 30 élèves, le maintien de leur dotation horaire permettant des dédoublements, des dispositifs d’aide aux devoirs et les dispositifs d’excellence.

Mercredi 7 septembre, environ 70 professeurs de six lycées de la région parisienne ont fait une action happening devant la gare Saint-Lazare, à Paris. Habillés en noir pour signifier la mort de la ZEP, ils ont expliqué le démantèlement de l’Éducation nationale. Ils dénonçaient la politique du gouvernement et du ministère de l’Éducation nationale. Cette action a été très bien accueillie par la population.

Le lycée Joliot-Curie était bien représenté à la manifestation du jeudi 8 septembre, à Paris, à l’appel de l’intersyndicale de l’Éducation nationale. En fin d’après-midi, devant la mairie de Nanterre, une réunion s’est tenue avec une centaine de professeurs et de parents d’élèves qui ont parlé ensemble du maintien de l’éducation prioritaire. Le soir, des professeurs en lutte ont occupé le lycée.

Vendredi 9 septembre, les professeurs ont distribué des tracts à la gare du RER Nanterre-Préfecture pour expliquer leurs actions. En fin de journée, une délégation a été reçue au rectorat de Versailles, pour s’entendre dire en substance que le lycée Joliot-Curie était privilégié par rapport aux autres lycées en ce qui concerne la dotation horaire. Comme si cela résolvait le problème ! Ils sont aussi intervenus samedi à la fête de L’Humanité, où ils ont reçu un bon accueil.

Mardi 13, les professeurs rendaient visite à leurs collègues du lycée professionnel Langevin à Nanterre, qui eux aussi se sont mis en grève, et des lycées Maurice-Utrillo de Stains, Arthur-Rimbaud de Garges-les-Gonesse, pour discuter des actions à mener ensemble. Ils étaient déjà allés la semaine précédente dans plusieurs autres lycées qui étaient dans l’éducation prioritaire. Et samedi 17 une manifestation est prévue à Nanterre en direction de la population.

Les enseignants du lycée Joliot-Curie n’ont pas dit leur dernier mot.