Les 5 000 suppressions d’emplois annoncées à SFR et les près de 500 chez Alstom, qui font la une de l’actualité, sont malheureusement bien loin d’être les seules.

La banque internationale HSBC veut supprimer des milliers d’emplois dans le monde pour faire des économies. 466 devraient concerner la France pour 2018. Le groupe Hitachi, qui réalise de plantureux bénéfices, a annoncé la fermeture d’une usine de 170 salariés dans le Loiret. Le géant Philips, dont les bénéfices dépassent le milliard d’euros, veut fermer deux usines, l’une près de Lyon, l’autre à Lamotte-Beuvron, condamnant 230 emplois. Alcatel-Lucent, qui a été racheté par Nokia, lequel réalise près de 2,5 milliards de bénéfices, a prévu des milliers de suppressions d’emplois dans le monde, dont 356 en France… pour le moment. La Société générale, qui a fait près d’un milliard de bénéfices rien qu’au premier trimestre de cette année, prévoit 125 suppressions d’emplois, et davantage d’ici 2020. Le groupe mondial de logistique et transport Gefco, qui fait aussi de solides bénéfices, annonce pour le moment 134 emplois en moins. Le groupe pharmaceutique Servier, qui emploie 21 000 personnes dans le monde et a réalisé 352 millions d’euros de bénéfices en 2015, a annoncé la suppression de 600 emplois.

Et à côté de ces licenciements qui sont connus, il y en a bien d’autres dans de grandes ou de petites entreprises. Pour arrêter cette vague, il faut d’urgence interdire les licenciements.