Philips – Lamotte-Beuvron : fermeture de l’usine07/09/20162016Journal/medias/journalarticle/images/2016/09/p14_Philips-Orleans_C_LO.JPG.420x236_q85_box-0%2C96%2C1024%2C672_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Philips – Lamotte-Beuvron : fermeture de l’usine

Illustration - fermeture de l’usine

Les travailleurs de ­Philips à Lamotte-Beuvron, dans le Loir-et-Cher, se sont retrouvés lundi 5 septembre devant les portes de l’usine, où la presse avait été convoquée.

Le 24 août, la direction de Philips, un des plus grands groupes mondiaux en matière d’équipement médical et d’éclairage, a en effet annoncé la délocalisation de 142 postes sur 260 de l’usine Miribel, dans l’Ain, vers l’Espagne et la Pologne, et la fermeture du site de Lamotte-Beuvron où travaillent 89 personnes.

Il y a deux ans à Lamotte-Beuvron, un plan social avait eu lieu avec le départ de 42 personnes. Dans cette usine où sont fabriqués des luminaires destinés aux aéroports et grands magasins, la direction a ensuite exercé un chantage sur tous les travailleurs. Cela s’est résumé à intensifier les cadences sous le prétexte de sauver l’usine.

En apprenant qu’au moment de leurs licenciements, décidés pour le 31 août 2017, ils ne bénéficieront que du minimum légal, les travailleurs ont décidé de réagir et de ne pas se laisser jeter à la rue sans faire payer Philips. Pour ces salariés, des femmes en majorité, dont certaines comptent 20, 30 ans d’ancienneté dans l’entreprise, cela signifie prendre le chemin de Pôle emploi et du chômage, sans espérer trouver un emploi dans leur région. Alors c’est un combat qui ne fait que commencer.

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