Il avait écrit à la préfecture qu’il avait « à plusieurs reprises constaté que des eaux usées s’écoulent dans la rivière qui longe l’hôpital, l’Ehn », « des produits qui moussent dans la rivière, probablement des produits chimiques qui attaquent la faune et la flore ».

L’hôpital, en juin 2015, a reconnu être responsable de cette pollution et a décidé de remettre l’installation aux normes. Dans sa lettre de juin, la préfecture a remercié l’agent pour ses observations et son civisme.

Pourtant, l’hôpital l’avait licencié en avril, lui reprochant un « manquement à l’obligation de réserve et au secret professionnel auquel il est tenu en qualité d’agent public ».

Le tribunal administratif, devant lequel l’agent contestait son licenciement en justice, il y a quelques semaines, a retenu « la sauvegarde d’un intérêt public majeur ».

Il a enfin obtenu gain de cause contre ce licenciement scandaleux.