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Leur société
Indemnisations des victimes des attentats : l’État pas pressé
La secrétaire d’État chargée de l’Aide aux victimes, Juliette Méadel, a annoncé le 5 juillet la mise en place à partir de 2017 de la gratuité réelle des frais de santé pour les victimes du terrorisme. Car, près de sept mois après les attentats du 13 novembre, et malgré les promesses faites à plusieurs reprises par la ministre de la Santé, ce n’est toujours pas le cas.
Concernant les simplifications administratives promises, on est loin du compte, comme le montre l’exemple de cet homme qui s’est vu refuser par deux fois une carte d’invalidité, bien qu’il ait été amputé suite à ses blessures. Il ne l’a finalement obtenue, le 4 juillet, qu’après avoir commencé une grève de la faim.
Il y a aussi les 48 familles sinistrées après l’intervention du Raid dans leur immeuble à Saint-Denis, jetées à la rue, sans ressource, qui n’ont reçu aucune réponse concernant leur indemnisation. Le gouvernement est plus prompt à exploiter politiquement la souffrance des victimes des attentats qu’à mobiliser des moyens pour la soulager.