À Paris, gare de l’Est08/06/20162016Journal/medias/journalarticle/images/2016/06/p4_AG_Gare_de_lEst_1erjuin_C_LO.jpg.420x236_q85_box-0%2C42%2C800%2C491_crop_detail.jpg

loi travail

À Paris, gare de l’Est

Illustration - À Paris, gare de l’Est

À Paris-Est, depuis le 18 mai, la grève reconductible a été lancée à l’initiative de militants SUD et FO. Les assemblées, où se retrouvent entre 80 et 150 grévistes, regroupent des roulants, des agents commerciaux et du Matériel. Un comité de mobilisation s’est constitué et a été approuvé par l’assemblée.

Le comité propose des actions, dont certaines ont permis d’entraîner les cheminots à rejoindre le mouvement et d’autres à le populariser auprès des usagers. Des rencontres ont eu lieu avec des cheminots de l’atelier de l’Ourcq et de l’atelier de Noisy-le-Sec. Une trentaine de cheminots de Noisy-le-Sec sont allés à l’assemblée de la gare de l’Est du 25 mai et à la manifestation qui a suivi. Pour certains, c’était leur première manifestation.

Une banderole « Usagers-cheminots : tous ensemble pour notre avenir » a été confectionnée et accrochée deux jours de suite dans la gare, au moment où les grévistes s’adressaient par tracts aux usagers.

Depuis le 1er juin, la CGT a rejoint la grève et une intersyndicale a vu le jour. L’attitude de la CGT vis-à-vis du comité oscille entre hostilité et méfiance, mais celui-ci s’est imposé lors des assemblées, tant il semble évident que, dans une grève, les grévistes doivent s’organiser et créer leur propre organisation de décision et de contrôle.

Partager