À Orléans-Les Aubrais08/06/20162016Journal/medias/journalarticle/images/2016/06/p5_AG_SNCF_Orleans_Les_Aubrais_C_LO.JPG.420x236_q85_box-0%2C0%2C800%2C450_crop_detail.jpg

loi travail

À Orléans-Les Aubrais

Illustration - À Orléans-Les Aubrais

À Orléans-Les Aubrais, les assemblées quotidiennes interservices, à l’initiative de la CGT et de SUD, rassemblent entre 40 et 70 grévistes et se déplacent chaque jour dans un lieu différent : dépôt, siège établissement infra, gares, de façon à toucher le maximum de cheminots qui ne sont pas encore en grève.

Lundi 6 juin au matin, 50 grévistes, avec le soutien d’une trentaine de militants des unions locales, ont diffusé un tract aux usagers et tenu leur assemblée en gare d’Orléans. S’il y a eu quelques réflexions agressives d’usagers, de nombreuses manifestations de soutien et de nombreux coups de klaxon encourageaient les grévistes.

Mardi 7, une soixantaine de grévistes étaient rassemblés devant la gare des Aubrais. À l’assemblée, CGT et SUD ont fait le compte-rendu des négociations de la nuit. La CGT parlait d’avancées sur la réglementation du travail à la SNCF, mais mettait en garde sur la fragilité de cet accord. SUD expliquait qu’il fallait continuer de se battre pour toutes les revendications des cheminots et contre la loi El Khomri, qui pouvait tout remettre en cause.

Il était palpable que la CGT amorçait un tournant en insistant sur la nécessité de « peser les choses » car, disait-elle, si la grève ne se renforçait pas, ni le gouvernement ni la direction SNCF ne rouvriraient de négociations. Un contrôleur gréviste, en lutte depuis le début, a tenu à rappeler qu’on se battait, pour une convention collective au moins égale à la réglementation du travail actuelle, et qu’il ne fallait pas dévier de cela. Il a été chaleureusement applaudi.

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