Ehpad de Semblançay : manif au village01/06/20162016Journal/medias/journalarticle/images/2016/06/Semblancay_p_13_c_LO.JPG.420x236_q85_box-0%2C75%2C800%2C525_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Ehpad de Semblançay : manif au village

Lundi 23 mai, le personnel de la maison de retraite La Membrolle-Semblançay en Indre-et-Loire soutenu par SUD et la CGT s’est mis en grève. Cet Ehpad public comprend deux établissements d’environ 85 résidents chacun, dans deux villages de la grande banlieue de Tours.

Illustration - manif au village

Comme dans tant d’autres établissements, le personnel dénonce le manque d’effectifs, le nombre d’emplois précaires (qui représentent 50 % des équipes de soins), le turn-over de ces salariés auxquels on ne propose jamais l’embauche.

Depuis un an, la nouvelle directrice laisse ces réclamations sans réponse ; elle veut même mettre fin au contrat de deux salariées, contractuelles présentes dans l’établissement depuis 9 et 5 ans ce qui a déclenché la révolte. Le jeudi 26 mai, le personnel s’est regroupé devant l’établissement de Semblançay avec des représentants des familles et quelques résidents solidaires, en prévenant la presse.

Après les photos prises pour le journal local et l’interview de FR3, ils ont décidé de partir manifester. Un cortège dynamique scandant : « Personnel en colère, marre de la galère », a déambulé dans le village de Semblançay jusqu’à la mairie afin de rencontrer le maire, également responsable de cet établissement.

Ce dernier a été à la hauteur de sa réputation de petit notable local de droite, hautain, refusant de voir le personnel et même les représentants des familles, acceptant tout juste les délégués, mais soucieux avant tout de ne pas manquer l’interview de la télé locale.

Dans la cour de la mairie, les salariés ont continué à scander leur colère et ont poursuivi jusqu’à la sortie de l’école afin de faire signer aux parents leur pétition de soutien en attendant le compte-rendu de la délégation.

Bien décidés à se faire entendre, ils avaient décidé de poursuivre leur grève jusqu’au 1er juin en attendant les résultats des entrevues prévues à l’ARS (agence régionale de santé), et avec leur direction.

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