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- Lutte ouvrière n°2496
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Dans le Maine-et-Loire
Dans le Maine-et-Loire, les manifestations du 26 mai ont été parmi les plus réussies depuis le début du mouvement, tant par le nombre de manifestants – environ 3 000 – que par l’ambiance, chaleureuse et combative. Nombre d’entre eux disent vouloir monter en car à Paris le 14 juin.
À Angers, le défilé appelé par l’intersyndicale CGT-FO-Solidaires-FSU a rassemblé plus de 2 000 personnes. Emmenée par les grévistes du service urgences du CHU et par quelques dizaines de lycéens et étudiants, la manifestation a emprunté un long parcours, avec blocage de la rocade et de la ligne de tramway. Les grèves à la SNCF, dans les raffineries et les ports, les couacs au sommet de l’État : tout cela faisait discuter, et le sentiment dominait que le mouvement était en train de trouver un second souffle. L’après-midi, une centaine des manifestants du matin se sont retrouvés sur la zone industrielle de Trélazé, pour un barrage qui, s’il n’aura duré que l’après-midi pour cause d’intervention de la police, a eu le mérite de contribuer à l’atmosphère contestataire.
À Cholet, la manifestation a regroupé près de 300 travailleurs, dont une grosse centaine venue de l’usine Michelin. Leur banderole « Refusons de faire les frais de la crise » était bien visible et leur slogan était « Hollande, Gattaz vos lois, on n’en veut pas ! ». Constitué aussi d’autres travailleurs du secteur industriel, le rassemblement avait de l’allure et chacun en est reparti avec la détermination de ne pas en rester là.
Dans les sous-préfectures de Saumur et de Segré, les rassemblements ont été nombreux également, respectivement de 150 et 300 manifestants. À Saumur, la banderole de l’Union locale CGT proclamait « On ne lâchera rien ! ». À Segré, les grévistes, venus notamment de chez Paulstra, Manitou et la Toque angevine, ont terminé le défilé en bloquant un temps l’axe Angers-Rennes.