Verts : divergences sur l’accès à la soupe25/05/20162016Journal/medias/journalnumero/images/2016/05/2495.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Verts : divergences sur l’accès à la soupe

Il n’y a plus de groupe Europe écologie – Les Verts à l’Assemblée nationale. Jeudi 19 mai, les députés EELV se sont retrouvés à neuf, six des leurs ayant rejoint le groupe du Parti socialiste. Or, pour constituer un groupe et bénéficier des avantages politiques et matériels qui vont avec, il faut au minimum être quinze.

Il y a longtemps que les députés EELV n’étaient plus un groupe (s’ils en ont jamais été un), divisés entre pro et anti-gouvernement. En mars 2014, ils étaient restés à l’écart du gouvernement Valls. En février 2016, trois d’entre eux l’avaient rejoint, dont la secrétaire générale Emmanuelle Coste. Il y avait donc chez eux deux sensibilités, comme ils disent, pour ne pas dire deux orientations contradictoires : l’une gouvernementale et l’autre d’opposition, l’une soutenant pour 2017 une candidature socialiste, sans doute celle de Hollande, l’autre préparant une candidature contre lui. Le divorce actuel n’est qu’un constat de divergence.

Les écologistes oppositionnels vont sans doute se remettre à parler haut et fort d’écologie et de défense de la nature, tout en préparant de nouvelles combinaisons électorales et gouvernementales. Quant aux autres, qui vont continuer de servir d’alibi écologiste à Valls et Hollande, ils ne font que revenir aux sources, puisque les uns et les autres ont été élus en 2012 avec le soutien et les voix du PS.

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