Les routiers en lutte18/05/20162016Journal/medias/journalnumero/images/2016/05/LO2494.JPG.445x577_q85_box-0%2C24%2C312%2C429_crop_detail.jpg

Leur société

Les routiers en lutte

Au cours de la nuit du lundi 16 au mardi 17 mai, les routiers ont inauguré une série d’actions et de mobilisations contre les conséquences de la loi travail dans le secteur des transports.

Mardi 17 au matin, les blocages et les barrages filtrants se multipliaient un peu partout dans le pays : gare de péage de Saint-Omer, port de Nantes-Saint-Nazaire, dépôt de carburant du Havre, centrale d’achat de Leclerc à Cestas, ou encore opération escargot sur le périphérique de Caen.

Les conducteurs de poids lourds se sentent particulièrement visés par certains aspects de la loi El Khomri. C’est d’abord les heures supplémentaires qui pourraient n’être plus payées qu’avec une majoration de 10 %, contre 25 % aujourd’hui. C’est ensuite plus globalement la perspective d’accords d’entreprise à la baisse, qui détruiraient les protections que leur assure encore la convention collective des transports.

Si les routiers ont aussi des revendications spécifiques, leur mouvement s’inscrit surtout dans la contestation générale de la loi travail que le gouvernement veut imposer. L’inquiétude des chauffeurs est la même que celle de l’ensemble des salariés, qui sont aujourd’hui menacés par les perspectives de renforcement des attaques patronales contenu dans la loi travail.

Les routiers ont été les premiers dans une semaine de mobilisations et d’actions. C’est bien en unifiant les mobilisations qui ont lieu dans l’ensemble du monde du travail qu’il sera possible de renforcer le camp de ceux qui refusent le recul représenté par la loi El Khomri et qui veulent imposer son retrait.

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