FFP : la famille Peugeot se porte bien18/05/20162016Journal/medias/journalnumero/images/2016/05/LO2494.JPG.445x577_q85_box-0%2C24%2C312%2C429_crop_detail.jpg

Leur société

FFP : la famille Peugeot se porte bien

Qu’y-a-t-il de commun entre les sondages Ipsos, la société aérospatiale Zodiac, l’électroménager Seb, les maisons de retraite Orpea, le constructeur PSA, les autoroutes Sanef ou la société de nettoyage Onet ? Dans toutes ces entreprises, la famille Peugeot possède une partie du capital via la FFP (Foncière, financière et de participations).

Elle en tire des profits : le résultat net de la FFP a quasiment doublé l’an dernier, pour s’élever à 743 millions.

La FFP a aussi une participation de 10,4 % dans PSA. Elle et une autre société de la famille Peugeot, Établissements Peugeot frères, ont à elles deux 13,7 % du capital de PSA.

Le conseil d’administration héberge aussi bon nombre d’héritiers de la famille Peugeot : Mme Marie-Hélène Peugeot-Roncoroni ainsi que MM. Robert Peugeot, Jean-Philippe Peugeot, Christian Peugeot et Xavier Peugeot.

La FFP est une petite structure, une société d’investissement très à la mode dans les grandes familles bourgeoises qui ne mettent plus tous leurs œufs dans le même panier. Les dix-sept « salariés » de la FFP sont bien mieux payés que les ouvriers de l’automobile. Ils gagnent en moyenne 23 520 euros brut par mois. Le mieux payé est le PDG Robert Peugeot, connu pour avoir stocké des lingots d’or dans sa salle de bains. C’est dire qu’il ne sait vraiment pas quoi faire de sa fortune !

Comme PDG de la FFP, Robert Peugeot a gagné en 2015 la bagatelle de 642 529 euros dans l’année. Il faut y ajouter les jetons de présence : 58 500 euros pour quelques séances du conseil d’administration, avec une belle augmentation de 14 % sur 2014.

Ajoutons que la FFP a prévu de distribuer 40 millions en dividendes et de racheter pour 300 millions de ses propres actions. La trésorerie ? Pas de soucis ! Elle est de 16 millions cette année, 5 millions de mieux que l’an dernier.

Pour la famille Peugeot, les affaires se portent bien, du côté de PSA mais pas seulement. De l’argent, il y en a dans les caisses du patronat.

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